XXII : « L’animalerie du carabin. »

Publié le par perdy

 

 

« Le jour où j’ai sauté une veuve bien riche,

J’ai usé de ma pine, comme un vrai pied de biche. »

 

 

 « Depuis la nuit des temps, on puise des images
Dans le règne animal, pour faire quelques adages. » 

   
    

« L’homme est un animal qui plait beaucoup aux femmes :

Elle l’appelle mon canard… Mais elle lorgne sa cane. »

 

« Le scorpion impatient est souvent un fêtard :

Quand il veut copuler, il fait l’amour dard dard. »

 

« J’ai rencontré un âne qui se voulait pédant ;

Après renseignement, c’était le président. »

 

« Quand on dit que le chien est souvent à l’arrêt,

Cela ne veut pas dire que ce chien est pédé. »

 

« Juste après le coït, le bouc sent très mauvais

Mais avec l’after-chèvre, le mal est réparé. »

 

« Baiser comme un lapin, cela veut signifier

Qu’à peine s’est-elle levée, la pine veut se coucher. »

 

« Quand on dit chat persan, il ne faut pas rêver :

Ce n’est pas en Iran qu’on joue à chat percé. »

 

« Le sexe de la femme, c’est un peu comme un chien ;

User de léche cabot nous fait grimper bien loin. »

 

« Un vrai nœud de vipères est bien une expression !

Sinon, ça nous inquiète sur les mensurations. »

 

« Deux bœufs un peu pédés s’aimaient d’un amour fou

Et ils dansaient le slow, étant joug contre joug. »

 

« On dit qu’elle baragouine comme une vache espagnole !

Pauvre animal ! Il doit souffrir de la vache folle… »

 

« Pleuvoir comme vache qui pisse nous laisse supposer

Que la vessie d’une vache doit être hypertrophiée. »

 

« Les curés cherchent toujours les brebis égarées ;

C’est pour pouvoir placer leur bâton de berger ? »

 

« Pour la tapette, baiser est preuve d’hypocrisie

Car il doit se glisser dans un trou de souris. »

 

« Avoir une poule de luxe, ne veut pas signifier

Que votre basse-cour s’alimente chez Cartier. »

 

« Jouer à saute mouton, ne veut pas signifier,

Pour un berger bien seul, que l’ovin est tiré. »

 

« Plus je regarde les hommes et plus j’adore mon chien…

Surtout bien cuisiné, avec une feuille de thym. »

 

« Parfois, on doit penser aux fausses vierges cachées

Surtout quand elles adorent jouer à chat percé. »

 

« Se payer une cane blanche provoque des avatars

Sauf si le non-voyant est un vulgaire canard. »

 

«  Les femmes, c’est comme les couilles d’un énorme taureau :

Tu les as dans les jambes et ça pèse un peu trop.

Pourtant, quand par bonheur, tu te retrouves veuf

Elles te manquent crûment….. Ca fait un effet bœuf. »

 

« Dans un zoo, l’élan ne peut pas procréer

Car il ne peut sauter, si l’élan est coupé. »

 

« Si quelqu’un est connu pour ses mauvais rapports,

Cela ne veut pas dire qu’il fornique comme un porc. »

 

« Etre pédé comme un phoque ne veut pas signifier

Que tous les veaux marins adorent sodomiser. »

 

« Le modèle d’un ermite qui assume son destin,

C’est le ver solitaire, seul dans son intestin. »

 

« Les maquereaux ne peuvent jamais payer leurs dettes :

Leur seule façon de vivre, c’est de payer par traite. »

 

« Quand une sale femelle a posé un lapin,

Alors le mâle en rut doit freiner ses instincts. »

 

« Un flic est un corbeau annonçant des malheurs ;

C’est bien connu : l’agent ne fait pas le bonheur. »

 

« Une femme très excitée à la moumoune qui pue

Car tout chat échaudé ne se parfume plus ! »

 

« Un chat, c’est bien utile pour y planter sa quille

Sauf si vous évoquez un petit chat d’aiguille. »

 

« Arriver à bon port, ne veut pas signifier

Que la truie est lubrique et qu’on va la monter. »

 

 

 

 

ETUDE SOCIOPHYTOLOGIQUE DE CARABINLAND

 

Tous les grands scientifiques s’intéressent goulûment

A la faune et la flore que l’on doit protéger.

Nous allons vous livrer, très scientifiquement,

Une liste exhaustive qu’il faut assimiler :

L’alouette à moustache, la bondrée déjantée ;

Le bruant qui arrache, le cisticole givré ;

Le gravelot hindou, la perdrix vérolée ;

La sarcelle à biniou,  le sizerin flambé ;

Le rouge-queue maniaque, le traquet mal rodé ;

Le vanneau à casaque, l’aigrette silicosée ;

Le butor méprisant, la bernache dévissée ;

Le héron ballonnant, le balbuzard pédé ;

Le balbuzard idiot, le chevalier bandeur ;

La linotte à vélo, le casse-noix chiqueur ;

La cigogne hermétique, la spatule à moteur ;

L’épervier mégalo, le busard hystérique ;

Le faucon lavabo, le milan maléfique ;

Le chevalier barbu, le hibou renifleur ;

Le torcol au gros cul, la grue qui bat le beurre ;

Le gobe-mouche véreux, l’hirondelle masturbée ;

La mésange à trois yeux, la linotte décroisée ;

Le roitelet mystère, le gros merle à piston ;

Le tarier adultère, le tarin à guidon ;

Le muscardin obèse, l’écureuil constipé ;

Le blaireau médisant, le putois entubé ;

La pipistrelle saoule, l’oreillard poinçonneur ;

Le crapaud à deux boules, le triton enculeur ;

La libellule à bosse, la mouche au nez busqué ;

Le puceron molosse, le taon émasculé ;

L’orchidée malaxée, la digitale sans queue ;

Le carex excentré, la colchicine des bœufs ;

Voilà quelques exemples, réservés aux pédants,

Qui donnent le moyen de faire le savant.

Usez de tous ces noms, avec parcimonie

Car on pourrait très bien vous traiter d’abruti.

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